L'histoire :
Maître Higashidani rentre à l’auberge accompagnée de Don-chan et celui-ci semble particulièrement intéressé par un tableau que la vielle femme a peint. Cette dernière lui explique quelques rudiments de son art et, en apprenant que le jeune homme veut envoyer un tableau à celui qu’il appelle son frère de cœur, elle décide de lui apprendre la peinture. Pendant ce temps-là, à Tokyo, Yûsaku Kaneko explique à sa petite amie que, même s’il n’est plus un yakusa, ses anciennes relations sont à sa poursuite. La demoiselle lui conseille alors de fuir la ville et tente de l’empêcher de sortir seul la nuit. Seulement, Kaneko n’a pas envie de vivre dans la crainte et préfère assumer ses choix, aussi dangereux qu’ils soient. Au moment où il s’apprête à sortir de l’appartement, quelqu’un se met à frapper à la porte. Spontanément, Kaneko s’arme d’un couteau et demande à Yukié de rester en arrière. Finalement, l’inconnu renonce et l’ancien yakusa part le rattraper : il s’agit en fait de Tetsuya, l’ami d’enfance de Don-chan…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un volume plutôt intense, celui-ci s’avère hélas moins rythmé et prenant, et la déception est d’autant plus grande qu’il enchaîne beaucoup de stéréotypes. En effet, les réactions des personnages sont trop classiques et la plupart des évènements sont prévisibles (les méchants en quête de rédemption et de bonheur simple, le garçon simplet qui est un génie du dessin et de la peinture…). Heureusement, le revirement de Tetsuya ainsi que la scène de fin changent la donne et nous promettent un dernier volume au sommet. Hormis le découpage qui est d’un banal affligeant (à une ou deux planches près) les graphismes sont très travaillés et de bonne qualité. Les personnages ont des traits réalistes, les décors sont nombreux et fournis, le tramage un peu plus présent que dans les autres volumes et l’encrage est soigné. Cet avant-dernier tome manque un peu de tension mais on ne doute pas que le prochain saura corriger ces défauts et nous offrir un final à la hauteur de ses promesses. A suivre.
