L'histoire :
Dans ses rêves, Tamaki aperçoit sa petite amie Asahi et cette dernière lui annonce un changement. A son réveil, le jeune homme se rend compte qu’il n’est pas chez lui. En fait, il est dans la maison de l’ouest et tout le clan Otoya est réuni dans une autre pièce. Tous les membres sont en train de se disputer : à l’exception de Hidéri, tous rejettent la faute de ce qu’il s’est passé sur Tamaki. Bien que ce soit eux qui aient forcé la mère du jeune homme à coucher avec le grand Soetsu, ils accusent le jeune homme d’avoir le sang souillé et de faire honte au clan. C’est alors que Tamaki fait irruption dans la pièce et une de ses tantes exige qu’il épouse au plus vite sa fiancée pour faire un héritier au sang pur. Tamaki ne lui répond pas et s’en va, accompagné par Hidéki. Plus tard, les deux jeunes hommes sont dans le métro pour exorciser un homme possédé. Après le petit rituel, Asahi les rejoint dans la rame. La demoiselle se rue sur son petit ami, mais les retrouvailles sont de courte durée puisque la jeune fille plante un sabre dans le bras de Tamaki…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Exactement comme ses prédécesseurs, ce nouveau volume ne parvient pas à nous convaincre. En effet, la tournure de l’histoire nous fait fortement penser à la série X de Clamp (aux éditions Tonkam) mais en beaucoup moins bien travaillé. La narration est très hachée, les transitions et révélations s’enchaînent de façon trop rapide et pas subtile pour un sou. De plus, certains rebondissements nous donnent l’impression que l’auteur ne savait pas vraiment quoi inventer pour relancer l’intrigue, comme la métamorphose d’Eiji. Côté graphique, là aussi ce n’est pas concluant. Il n’y a presque pas de décors et les cases sont souvent alourdies par une utilisation abusive du tramage. Quant aux personnages, ceux-ci ne sont pas du tout expressifs et, Hidéri s’étant coupé les cheveux, on a parfois du mal à le distinguer de Tamaki. Au final, ce troisième volume de Démons et Chimères est une fois de plus une déception et on ne nous laisse que peu d’espoir pour les deux prochains (et derniers) tomes.
