L'histoire de la série :
Midori est une jeune fille à la bonne humeur communicative. Elle effectue sa rentrée dans un lycée tout beau tout neuf. Ses camarades de classe l’inscrivent, sans lui demander sans avis, au comité des élèves. Elue, Midori va faire équipe avec Akira, un garçon dont elle est secrètement amoureuse…
L'histoire :
Midori emmène quelques uns de ses amis dans un karaoké, mais celui-ci n’a pas été choisi au hasard. En effet, Akira est l’un des serveurs et est extrêmement sérieux au travail, ce qui a le don de faire rire Midori. Lors d’un de ses services, Akira a l’impression de voir Shino accompagnée de deux garçons qu’il ne connaît pas, et il est sûr qu’aucun des deux n’est Takigawa. Le chef du comité décide de se taire, ne voulant blesser personne. En cours, Midori essaie à tout prix d’emmener Mamirin au karaoké mais celle-ci se défile, remettant ça à une future fois. Perdue dans ses pensées, Midori se voit interrompue par la prof de dessin, Mlle Maki, à qui elle propose de faire une sortie le dimanche. Croyant qu’il s’agit de dessiner des paysages, l’enseignante accepte avec joie. Mais Midori concocte un plan et s’en va trouver Akira à qui elle propose d’aller au zoo ce même jour. Elle espère ainsi faire faire la paix entre eux deux. Le dimanche arrive et Akira est le premier sur les lieux, accompagné de sa petite sœur Hiroko. Midori, quant à elle, est en retard. Arrive alors Mlle Maki…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ca bouge vite et bien dans cette série d’Aï Yazawa ! Dans la majorité des shôjos, il faut attendre le dénouement de la série avant de voir l’héroïne sortir avec celui qu’elle aime. Et bien, cela change dans Je ne suis pas un ange, puisque déjà avant la fin du premier tome un baiser était échangé. Cette série de jeunesse de l’auteur de Nana (édité chez Delcourt) se lit avec grand plaisir. Les personnages sont attachants et à fleur de peau, et les rebondissements ont beau être des plus classiques, on se prend à vibrer dans les différentes situations. L’humour est aussi une des donnes importantes de la mangaka, puisque celle-ci multiplie les scènes parodiques, comme par exemple les dessins de Midori mettant souvent en scène Akira Sudo sous la forme d’un dinosaure appelé fort justement Sudo-saure. Les dessins sont, par contre, des plus classiques, et présentent fort peu de détails concernant les décors, mais l’on sent déjà le talent poindre le bout de son nez. Ce volume 2 qui, rappelons-le, est double (tout comme les 4 dont est composée la série), se lit avec plaisir et l’on suit les amourettes de ces lycéens avec attention car Aï Yazawa nous piège de par sa formidable narration.
