L'histoire de la série :
Le déluge décrit dans l’ancien testament n’est pas forcément la réalité des faits. En effet, si le monde fut détruit il y a 7000 ans, cela est dû aux pouvoirs d’un cristal divin, qui permit de battre le comte millénaire, un démon apocalyptique aux traits loufoques, et ses sbires. Ces pouvoirs sont appelés « innocence » et ses utilisateurs, des exorcistes. Allen Walker est l’un d’eux, il rencontrera son futur maître, Mana, qui lui apprendra à utiliser la malédiction qu’il a subie à la mort de son père adoptif en véritable force anti-akuma. Ceux-ci sont des êtres propageant le malheur parmi l’entourage des personnes venant de décéder. Allen, pour parfaire sa formation d’exorciste, doit maintenant se rendre en Angleterre pour obtenir son accréditation.
L'histoire :
Avec son Innocence transformée en épée, Allen a défait Tiky Mikk en tranchant le descendant de Noé en lui sans tuer l’humain. Le voyant vaincu, Road Kamelot réagit immédiatement : elle encercle Allen avec ses bougies-pointes, prêtes à le transpercer de toutes parts, ainsi que Lenalee et Chao Jî. Elle veut en finir avec Lavi et tuera les deux prisonniers si jamais Allen bouge. Dans son esprit, Lavi continue de se battre contre son autre personnalité ; c’est le déchirement entre son devoir de bookman, simple spectateur, et celui d’exorciste prenant part aux combats, qui est mis en scène par le pouvoir de Kamelot. Et, dans ce monde illusoire où tous l’exhortent à « rester à sa place », Lavi finit par se laisser vaincre. Dans le monde réel, Kamelot jubile : Lavi se réveille et se dirige sans un mot vers Allen avant de l’attaquer sans vergogne. Le pensant possédé, à la manière des Akumas ou des Noé, l’exorciste réplique en le transperçant de son épée mais rien ne se passe. Lavi ne peut être exorcisé car aucune entité n’a pris possession de lui ! C’est maintenant un déluge de coups qui s’abat sur Allen, ce dernier se refusant à attaquer son ami…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malheureusement pour ceux qui avaient été déçus par les derniers tomes, ce treizième opus ne va pas les faire changer d’avis ! Néanmoins, ceux qui ont vraiment accroché à la série et ne sont pas déjà blasés par les poncifs des shônens trouveront là un bon tome. Comment expliquer cette différence ? C’est simple : D.Gray-man fait de moins en moins montre d’originalité et donne de plus en plus dans la surenchère : méchant qui meurt et qui revient plus puissant, héros qui se fait latter et qui se souvient soudain qu’il est le héros et donc devient plus puissant, figurant qui est upgradé en second rôle en acquérant contre toute attente des pouvoirs (et donc devient plus puissant !), entrée en scène d’un nouveau héros plus puissant que le héros pour affronter le nouveau méchant également devenu plus puissant (vous suivez ?)… Mais ce qui est fort, c’est que ça reste encore bon ! Bien sûr, ce sont maintenant les amateurs de combats à rallonge qui sont séduits et le public de la série a d’ores et déjà pas mal changé, mais le noyau dur intéressé par le background est toujours là et l’auteur ne les oublie pas vraiment, disséminant ça et là quelques avancées. Graphiquement, les affrontements sont un peu plus lisibles qu’auparavant mais les planches sont quant à elles devenues un peu surchargées et, du coup, moins lisibles ! Mais on ne peut pas dire qu’elles ne sont pas travaillées tant il est vrai que le niveau de détails augmente en permanence. La partie sur l’ancienne arche de Noé se termine bientôt et le rebondissement de fin de tome nous amène à croire que la série va prendre un virage important. A suivre, comme toujours…
