L'histoire de la série :
Dans une région appelée Kanto, le désert est omniprésent partout où le regard porte. L’eau y est une denrée rare et onéreuse. Kanta Mizuno est un jeune garçon dont la profession est mercenaire. Il est connu sous le nom de Sunabo-Zu et sa légende est grande dans le milieu. Compensant sa petite taille par un matériel pointu et performant, il n’a au final qu’un seul point faible, les femmes à fortes poitrines ! Equipé d’un casque et d’un masque anti-chaleur, il possède également un treuil à propulsion et des vêtements en aramide (tissu résistant), et bien évidemment un arsenal d’armes impressionnant !
L'histoire :
Le piège a fonctionné : les ennemis se sont fait avoir par la stratégie de Sunabo-zu et ses camarades font sauter les bombes du secteur. L’explosion est si forte que même le plafond s’effondre sur la tête des trois guerriers aux tenues diablement efficaces. Cela leur a porté un sacré coup mais, malgré tout, les trois hommes se relèvent, une preuve de plus s’il en était besoin que leur équipement est vraiment en avance sur celui de leurs opposants ! Les trois frères Kawaguchi ne se laissent pas démonter : ils canardent immédiatement leurs ennemis et celui qui s’était avancé retombe aussitôt. Pourtant, il se relève quelques secondes plus tard et les mercenaires continuent donc de vider leurs chargeurs… Au bout d’un moment, plus rien ne bouge mais les mercenaires ne sortent pourtant pas de leur abri : avec ces espèces de fantômes ambulants, on ne peut pas vraiment dire s’ils sont morts ou pas. Tout à coup, l’homme de l’équipe de Natsuko qui les accompagnait s’effondre, un trou au milieu du dos, et le bruit de détonation n’arrive qu’un peu après. Heureusement, son équipement l’a quelque peu protégé et il n’est pas mort. Il prévient alors les trois frères : il s’agit d’un homme qui les vise à distance avec un calibre 50 !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La confrontation contre les ennemis équipés d’une tenue beaucoup plus évoluée continue dans ce nouveau tome où on voit la conclusion des chapitres sur le sauvetage dans les anciennes ruines et où l’action ne cesse pas plus de quelques secondes. Et c’est peut-être bien là le problème : on a l’impression que les événements se rallongent un peu trop, d’autant plus que l’intérêt est diminué par des graphismes pas toujours évidents à saisir (certaines scènes d’action sont un peu trop dures à suivre) et par une intrigue finalement assez obscure (on ne saisit pas vraiment les remarques politiques des différents protagonistes et on a bien du mal à s’y retrouver pour savoir quel camp a quel objectif, tout comme dans le tome précédent). Pour corser le tout, ce n’est plus un seul adversaire mais bien toute une équipe d’hommes suréquipés qui se présentent en face de l’équipe des héros depuis la seconde moitié du volume précédent, et on se perd parfois dans le jeu du « qui est qui ? » car beaucoup ont des tenues très similaires, voire parfois même identiques. Ce volume réussit tout juste sa mission de nous divertir et amène tout de même quelques explications quant à certains changements majeurs constatés récemment (Sunabo-zu est devenu sympa !!!), d’autant plus que les dernières pages relèvent un peu le niveau. En bref, ce onzième tome, bien que présentant un type d’ennemi fort intéressant pour Sunabo-zu & co, se révèle globalement décevant à plusieurs niveaux et on espère vraiment que le prochain remettra la série sur ses rails en faisant oublier ces quelques défauts.
