L'histoire de la série :
Fuyuki et Natsumi se rendent compte un jour qu’un extraterrestre se trouve chez eux. Le capturant, ils découvrent un petit être, ressemblant à une grosse grenouille, et répondant au nom de Keroro. Fuyuki le collégien va en faire son ami et convaincra sa mère de le garder chez eux. Arrive ensuite Tamama, un second extraterrestre au tempérament particulièrement violent dès que l’on s’approche un peu trop de son sergent Keroro, et qui a trouvé refuge chez Momoka, une jeune fille amoureuse de Fuyuki. Keroro va trouver sa place au sein de la famille en devenant un extraterrestre à tout faire ! Mais c’était sans compter sur l’arrivée de nouveaux compagnons !
L'histoire :
Natsumi écoute tranquillement la radio jusqu’au moment où font irruption Keroro et Tamama dans la pièce, tout cela pour jouer avec leurs maquettes de Gundam. Seulement ceux-ci sont bien peu silencieux et provoquent la colère de la jeune fille. Le sergent keron pense alors avoir trouvé une idée géniale : la radio serait leur nouveau terrain d’invasion de Pokopen ! C’est pourquoi Keroro réunit ses troupes dans son quartier général afin de mettre au point ce plan, mais des tensions transparaissent au sein de l’équipe, surtout entre Giroro et Kululu. Ce dernier se met en avant en annonçant être celui qui pourra mener à bien ce projet. Une semaine passe et seul Fuyuki a constaté que Keroro et Tamama ont un comportement étrange, et il décide alors de les suivre et d’écouter à la porte de la chambre du sergent. Mais Kululu le repère au bruit et assomme Fuyuki qui ne peut ainsi plus les contrarier. C’est ainsi qu’à minuit, une gigantesque antenne se dresse sur le toit des Hinata et commence à propager le générique d’une émission pirate…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Keroro est une série originale sur bien des points. Tout d’abord sur le plan visuel, le design des extra-terrestres fait mouche tant celui-ci est différent de tout ce que l’on a pu voir jusqu’alors. Ces dérivés de grenouilles attirent immédiatement la sympathie par leurs mimiques totalement ridicules. Le mangaka Mine Yoshizaki progresse au fil des pages, avec un trait fin et une précision assez pointue dès qu’il s’agit de montrer des éléments parodiques ! Car Keroro fait la part belle aux hommages plus ou moins dissimulés à des séries telles qu’Evangelion et autres, et ce, pour notre plus grand plaisir. Certes, les nouveaux lecteurs de manga ne les repèreront pas tous mais passeront quand même un agréable moment devant le nombre de gags par planche. L’action est également vive, ce qui a tendance à accélérer la narration qui voit la plupart de ces histoires tenir en un chapitre. La formule fonctionne toujours pour ce tome 3 qui continue de nous faire rire comme au tout début et réussit l’exploit de faire attendre le volume suivant avec une impatience non feinte. Vite la suite ! Gero !
