L'histoire :
L’explosion dans l’usine de biogaz a provoqué un incendie et tous les employés tentent d’éteindre le feu avec des seaux d’eau, l’agent extincteur étant introuvable. Lorsque Sôta arrive sur les lieux, on lui confie un blessé à emmener à la clinique clandestine car les hôpitaux du niveau intermédiaire sont fermés. A l’intérieur du bâtiment, Mitsu et Makoto aident Tamashi à marcher dans les couloirs. Ils sont presque arrivés à la sortie quand Makoto se retourne après avoir entendu un bruit : il a à peine le temps de se jeter sur ses deux amis pour les mettre au sol qu’une autre explosion retentit derrière eux, Makoto se retrouvant gravement blessé. Un peu plus tard, l’incendie est enfin maitrisé et Nishimura regarde le bâtiment en ruines avec un drôle de rictus...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S’ouvrant sur l’incendie dans l’usine, ce septième et dernier volet ne fait pas baisser la tension ni l’action un instant. En effet, les explosions et le feu vont provoquer des échappées de gaz dangereuses pour la population mais la fermeture des accès au niveau intermédiaire va accentuer la détresse et la rancœur du peuple : la révolution gronde et on sent que des émeutes sont sur le point d’éclater. Dans le même temps, Mitsu et ses amis font le point sur ce qu’ils veulent et ce qui leur est cher avant de passer enfin au voyage sur Terre. Dans le même temps, Nishimaru et l’un de ses collaborateurs se laissent envahir par la folie et se montrent particulièrement manipulateurs et méchants pour servir leur cause. Tout cela provoque beaucoup de suspense et on est complètement pris par la tension ambiante : on ne peut que craindre pour les personnages et le rendu est très efficace. De plus, les sentiments des personnages nous sont parfaitement communiqués, ce qui les rend tous attachants et renforce notre immersion. Avec tous cela, la conclusion de cette série se montre plutôt nerveuse et nous offre un final digne de ce nom et à la hauteur de nos attentes, confirmant le statut indispensable de ce titre.
