L'histoire :
Dans leur combat contre Keito, Takamasa et sa shikabane hime Itsuki sont en mauvaise posture : la jeune fille vient de de se faire arracher un bras et elle comme son moine sont impuissants face au zombie de la multitude. Takamasa s’apprête donc à utiliser son trône mais le combat est soudainement interrompu par de nouveaux ennemis. Ceux-ci ne sont pourtant pas venus participer au combat mais plutôt venus chercher Keito : tous les préparatifs pour « la renaissance du roi » sont maintenant prêts. Takamasa ne comprend pas de quoi il s’agit mais cela l’inquiète au plus haut point. Finalement, le moine du kôgonshû est abandonné là par ses ennemis qui ont apparemment des choses plus importantes à faire que de l’achever… Plus tard, Ôri annonce à ses amis qu’il a décidé d’intégrer le kôgonshû et il va donc officiellement faire équipe avec Makina. Mais avant cela, il va avoir droit à un petit stage d’entraînement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout va mal dans ce cinquième opus : le kôgonshû subit revers sur revers tandis que la multitude finit de compléter ses effectifs avec de nouveaux serviteurs des plus puissants, sans compter la résurrection du roi, un monstre qui semble immortel et aux pouvoirs surpuissants. Au-delà de plusieurs moments tragiques et d’autres assez inquiétants, ce volet est aussi l’occasion d’en apprendre plus à la fois sur la multitude comme sur l’organisation interne du kôgonshû. Les personnages secondaires sont également mis en avant, notamment Saki et Rika qui ont droit à un flash-back ainsi qu’à une introduction au groupe des principaux méchants de la multitude. On nous présente aussi quelques nouveaux moines, et Ôri rejoint le kôgonshû, ce qui est l’occasion d’en apprendre plus sur leur apprentissage de base. Beaucoup d’action, de combats sanglants et de révélations donc, mais l’auteur n’oublie pas de glisser quelques pointes d’humour dans le récit, ces dernières s’insérant dans les moments calmes pour alléger un peu le ton tragique de l’ensemble, même si cela n’était pas forcément nécessaire. Graphiquement, c’est comme toujours assez impeccable et on a droit à un petit peu de fan service, surtout par l’intermédiaire d’illustrations (comme celle de la couverture par exemple, où l’héroïne a visiblement oublié de mettre une culotte). Les quelques combats présentés ne sont pas très dynamiques et quelques passages sont un peu moins travaillés que d’autres, mais les scènes sanglantes sont par contre particulièrement soignées et l’ensemble se montre globalement agréable. Avec un scénario qui avance bien et arrive même à nous surprendre encore une fois avec des retournements de situation inattendus (ou tout du moins qui arrivent bien plus vite qu’on ne l’aurait cru) et des graphismes soignés, ce 5ème tome est donc encore une fois une réussite dont la suite se fait déjà attendre.
