L'histoire :
Yuki se rend sur le toit du lycée pour venir y chercher Jun. Ce dernier a l'habitude de faire la sieste ici. La lycéenne voit son camarade allongé, un mouchoir sur le visage. En approchant, elle pourrait le croire mort mais finit par s'allonger à côté de lui puis s'assoupir à son tour. Un coup de feu retentit. Jun se réveille brusquement, Yuki ensuite. Tous les deux s'approchent du bord du bâtiment et voient des individus armés et masqués entrer dans le lycée. Leur prof de sport a même l'air d'être blessé. Jun emprunte le téléphone portable de Yuki mais aucun appel ne passe. Le lycéen descend alors et constate que des sentinelles se trouvent un peu partout à l'intérieur. Soudain, une annonce est faite au micro par les terroristes. Les deux lycéens décident d'avancer vers une autre aile du lycée. Jun confie à Yuki son lecteur de musique puis descend. Alors qu'il esquive deux terroristes passant non loin de lui, un autre se retrouve brusquement derrière lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si vous avez apprécié le premier opus de Lockdown, la sortie simultanée du second opus a dû vous faire de l'œil. Les auteurs introduisent celui-ci en mettant en avant deux nouveaux personnages : Jun et Yuki. Ces derniers étaient évoqués dans le précédent volet et se trouvaient sur le toit du lycée lors du début des événements. Rapidement, ils vont croiser terroristes et camarades. Les trajectoires des différents personnages s'imbriquent bien entre elles et le récit gagne ainsi en consistance. Alors que le côté thriller de Lockdown est assez efficace, on regrette un peu la direction volontairement horrifique prise par la série, la rapprochant ainsi de la multitude de titres dans le registre. Côté bémol, on notera aussi une séquence assez violente psychologiquement concernant les professeurs et qui apparaît presque comme inutile. En dehors de ces deux bémols, le récit reste dynamique et bien mené, s'appuyant sur des dessins à l'efficacité certaine. Lockdowndébute plutôt bien mais qui gagnerait à ne pas manger à tous les râteliers.
