L'histoire :
Conscient qu’il ne peut pas affronter seul l’armée de Xyece, Nana décide de se travestir en femme et, plus précisément, en tant qu’agent de Tripeace. Il espère ainsi que les soldats auront peur de lui et s’enfuiront sans demander leur reste. Lorsque ceux-ci arrivent enfin dans le village, Nana se présente donc face à eux comme un puissant membre de Tripeace, Nanako. Le jeune homme les somme de partir mais, bien évidemment, personne ne lui obéit. Pour montrer sa force, il donne alors un coup de poing dans un mur qui s’écroule sous le choc de l’impact. En fait, ce sont les enfants qui ont détruit le mur en pilotant un robot au signal donné par Nana mais la supercherie n’est pas perçue par les soldats qui, plutôt que d’avoir peur, se réjouissent d’avoir un adversaire de haut niveau. Heureusement, c’est à ce moment qu’arrivent les vrais agents de Tripeace. Nana arrive à leur faire comprendre à quel jeu il joue mais ce n’est pas pour cela que la partie est gagnée pour autant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le volume précédent s’attachait à nous présenter Nana, le personnage principal, et l’univers dans lequel il évolue, ce deuxième opus rentre enfin dans le vif du sujet. Dans un premier temps, Nana se travestit en femme pour affronter des soldats de Xyece et son courage lui permet d’intégrer l’organisation de Tripeace tout en s’interrogeant sur les moyens employés par celle-ci. Puis, dans un deuxième temps, l’histoire se met à ralentir : Shiro (la demoiselle sur la couverture) reçoit une promotion et Nana, qui veut devenir fort, se voit attribuer une mission par erreur pour tenter de pacifier deux pays. A l’instar du volume précédent, on a du mal à s’attacher aux personnages qui sont des clichés du genre et les gags ne font pas vraiment effet, sans parler de l’intrigue qui n’est pas franchement captivante. En revanche, la narration s’est améliorée (les transitions sont moins abruptes que dans le premier volet) et la lecture est donc moins pénible. Quant aux graphismes, ceux-ci sont intéressants grâce à des cadrages bien sentis et une mise en scène soignée. De plus, les personnages, toujours charismatiques, sont très expressifs et on s’amuse de les voir en tenue de détente le temps d’une fête. D’un autre côté, on regrette que les scènes d’action manquent parfois de lisibilité et que le fan-service soit amené de façon aussi peu subtile. Bref, malgré quelques améliorations, ce deuxième opus ne convainc pas beaucoup plus que son prédécesseur, dommage.
