L'histoire :
Les opposants au projet over-moon ont décidé de passer à l’attaque de l’île où se trouve le roi vampire en plein jour. Kayuki n’a malheureusement pas la puissance d’arrêter les missiles nucléaires lancés sur le refuge mais, contre tout attente, Strauss intervient et se débarrasse avec une facilité déconcertante de ces armes. Le cygne noir est furieuse, non pas d’avoir été sauvée par le roi vampire, mais parce que celui-ci a caché pendant tout ce temps qu’il ne craignait pas la lumière du soleil. La jeune femme réalise à quel point son adversaire est un monstre et celui-ci lui explique que c’est justement parce qu’il ne craint pas le soleil que ses sujets ont voulu l’exécuter il y a longtemps. Au même moment, Bridget parvient à briser la dernière croix qui scellait la lune corrosive. Adelheid se réveille enfin mais n’a pas conscience du temps qui s’est écoulé depuis son emprisonnement. Elle supplie alors Bridget de sauver Strauss mais la dhampire ne comprend pas : Strauss allait tuer Adelheid quand cette dernière a libéré toute sa magie et elle ne devrait donc pas vouloir le sauver. La vérité serait donc différente de ce que tout le monde croit ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bridget arrivant enfin à briser les sceaux qui enfermait Adelheid, on s’attendait à un déchaînement d’action. Pourtant, ce volume va se concentrer sur les révélations et un important flash-back : après avoir appris que Strauss est un vampire qui ne craint pas la lumière du jour, on découvre ce qu’il s’est réellement passé quand la lune corrosive a libéré tout sa magie. La lecture s’avère captivante car l’auteur prend le temps de faire monter la pression et les deux grosses surprises auxquelles on assiste (l’une sur Stella et l’autre sur le Big Mora) sont vraiment stupéfiantes. Cela donne un côté encore plus tragique à l’histoire qui prend alors une nouvelle dimension. L’ensemble est mis en images avec des graphismes soignés tant dans la mise en scène que dans le design des personnages ou la pose du tramage, mais - détail - on regrettera que l’auteur ait du mal à dessiner le ventre de Stella lorsqu’elle est enceinte. Au final, cet opus est bonne surprise et il nous tarde de lire les deux derniers volumes.
