L'histoire :
Les membres du club de beach volley ont décidé de transformer le terrain de tennis abandonné du lycée en plage afin de pouvoir s’entraîner pour les championnats. En attendant la livraison du sable, les demoiselles doivent désherber et déblayer le terrain avant de creuser un gros trou. Seulement, la terre est très dure et elles ont bien du mal à avancer, armées de leurs seules pelles. Devant ce spectacle, quelques garçons se moquent d’elles et leur proposent d’aller s’amuser plutôt que de s’acharner en vain. Cependant, les filles sont plus que motivées et refusent leur offre. Quelques jours plus tard, Iruka est au bord de l’épuisement : elle ne s’arrête jamais de creuser mais sa progression est on ne peut plus lente. C’est alors qu’arrivent les garçons qui se moquaient d’elles quelques jours auparavant : Takki leur a dit qu’elles manquaient de main-d’œuvre et, impressionnés par leur motivation à toute épreuve, ils ont accepté de venir en renfort. Dans l’ombre, le professeur qui s’occupait auparavant du club de volley a lui aussi réalisé la passion des jeunes filles et, pour les encourager, leur dépose discrètement des boissons fraîches à l’entrée du terrain. Une fois le sable livré et la plage artificielle reconstituée, les jeunes filles peuvent enfin commencer sérieusement l’entraînement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le premier chapitre ne sert pas à grand-chose si ce n’est montrer la motivation des filles (qui n’est pourtant plus à prouver), l’histoire commence réellement à partir de là : les cinq membres du club étant réunis et leur terrain aménagé, celles-ci peuvent enfin sérieusement s’entraîner. Certes, on apprend peu de choses au final sur le beach-volley (à part comment faire un service, qu’il faut sauter pour faire un smash, ainsi qu’un coup appelé le « poke shot »), mais on découvre en revanche le passé de Kotomi (lorsque celle-ci jouait au volley au collège) qui dévoile ainsi une facette de la jeune fille que l’on était loin de soupçonner. De plus, l’intrigue ne traîne pas en longueur car le championnat de la coupe Madonna commence et, déjà, les adversaires se montrent très coriaces. Surtout basé sur le nekketsu et l’humour, le récit se montre fort plaisant, d’autant plus qu’il possède un très bon rythme, et ce n’est pas la qualité des graphismes qui va atténuer notre plaisir, bien au contraire : dynamiques et soignés, les dessins bénéficient d’un important fan-service complètement gratuit (mais assumé comme tel) qui saura faire plaisir aux yeux des ces messieurs, même s’ils regretteront que la quantité ait baissé par rapport aux deux précédents volumes. Bref, un très bon moment de détente dont il serait dommage de se priver.
