L'histoire :
Shitara est impressionné par les capacités d’hypnose d’Hiyama, ce dernier ayant réussi à faire en sorte que le célèbre Kuonji soit interpellé en tant que suspect principal. Il s’imagine déjà son camarade devenir riche et puissant mais celui-ci a une toute autre ambition : il veut changer la « faiblesse » de ce monde. Shitara ne comprend pas vraiment ce que cela veut dire et cela le turlupine beaucoup. Pendant les cours privés, Sonoyama, une fille intelligente mais très réservée, se fait harceler par deux garçons qui en profitent pour tenter de la peloter. Excédé par ce spectacle, Shitara leur dit d’arrêter mais cela ne fait que reporter la colère des deux jeunes hommes dont l’un lui met un coup de poing dans la figure. Un peu plus tard, Shitara est dans un parc et, alors qu’il s’étonne lui-même d’être intervenu pour défendre Sonoyama, la jeune fille apparaît devant lui. Elle est venue le remercier pour son aide et, après lui avoir confié à quel point elle déteste son manque de confiance en elle, Shitara lui fait faire un exercice de respiration. Suite à cela, Sonoyama se sent soulagée, ce qui fait prendre conscience à Shitara du pouvoir de l’hypnose et de ce que Hiyama appelait la « faiblesse » de ce monde. Désormais, Shitara et Sonoyama décident de confier leur vie à Hiyama pour que celui-ci puisse changer le monde à sa façon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Souffrant d’une trop grande ressemblance avec Death note, le premier volume avait eu du mal à nous convaincre et ce n’est pas celui-ci qui va y changer quelque chose. En effet, le déroulement des évènements est relativement similaire : soupçons reportés sur le seul adversaire à la taille de Hiyama, police incompétente, complices faciles à manipuler... Certes, le récit est dynamique et les évènements ne traînent pas en longueur mais cela n’est hélas pas suffisant, d’autant que certains passages manquent de subtilité (par exemple les lunettes de Sonoyama qui ne laissent entrevoir ses yeux qu’une fois la demoiselle hypnotisée) et de crédibilité (s’il suffisait d’une seule phrase dite avec assurance pour se débarrasser de ceux qui vous harcèlent depuis longtemps, cela se saurait). Jouant beaucoup sur les jeux de lumière pour mettre en avant les expressions des personnages, les graphismes sont tout à fait corrects mais ils ont eux aussi un peu de mal à se démarquer, surtout en ce qui concerne les protagonistes secondaires. Espérons que le dernier volet saura tirer son épingle du jeu et nous offrir une conclusion moins décevante.
