L'histoire :
Gôta Araki est un jeune professeur de 24 ans qui a deux passions : l’entrainement sportif intensif et la collection de photos de starlettes dans les magazines. En arrivant dans le nouvel établissement où il doit exercer, Gôta voit un tas de déchets par terre qu’il s’empresse de ramasser. Puis, il va en salle des professeurs où le directeur le présente à ses nouveaux collègues. Cependant, ces derniers ne semblent pas vraiment intéressés, ni par sa présentation ni par l’absence de l’autre nouveau prof, censé être l’adjoint de Gôta. L’heure des cours approchant, l’infirmière est chargée de l’amener jusqu’à sa classe, la première C, mais la jeune femme le laisse au bout du couloir en lui donnant un conseil : étouffer son enthousiasme. Alors qu’il se tient devant la porte de la classe, Gôta voit un ses élèves en train de fumer et, lorsqu’il lui fait remarquer que cela est interdit, le professeur se prend une droite en pleine figure. Cela ne le décourage pas pour autant et il entre d’un air confiant dans la classe. Là, les élèves font ce qu’ils veulent (mah-jong, bavardages...) et n’écoutent pas le moindre mot de Gôta. Pour se faire entendre, ce dernier frappe donc fort sur le tableau, ce qui créé un silence. Le garçon qui l’a frappé quelques minutes plus tôt s’approche alors de lui, lui serre la main avant de lui remettre un bourre-pif et de le balancer du 3ème étage. La journée commence de manière plutôt brutale pour lui mais l’arrivée de son adjoint pourrait tout changer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tôru Fujisawa qui nous ressert du professeur peu ordinaire pour mater des lycéens rebelles, ce ne serait pas G.T.O par hasard ? Oui, mais pas tout à fait. Déjà, la violence est beaucoup plus présente et les élèves ne sont pas de faux méchants : cette fois, il s’agit de vraies racailles qui n’hésitent pas à tabasser les profs ni à les balancer du 3ème étage ! Quant au professeur en question, tel un Clark Kent et Superman, il apparaît soit en gros naïf débordant d’enthousiasme et qui encaisse les coups, soit en gros dur qui tabasse les élèves et leur tond le crâne. C’est d’ailleurs ce côté-là que l’on appelle Kamen teacher, en référence au célèbre motard masqué Kamen Rider qui lui aussi se promène toujours avec un casque sur la tête. Entre des racailles violentes et un professeur qui sait se battre, le récit ne manque donc pas de dynamisme, les bastons ne manquant pas à l’appel, bien au contraire, et il faut reconnaître que les combats avec un ballon de foot (ou de basket selon le cas) sont très orignaux. Quant aux graphismes, le style de l’auteur est toujours aussi prononcé avec une qualité proche de celle de Tokkô. Un très bon démarrage donc qui nous donne envie de lire la suite.
