L'histoire :
Dans la salle de la classe de la 1ère C, les frères Inugami sont venus se battre avec la bande de Kinzô mais ces derniers ne se laissent pas faire. Du coup, pour qu’ils comprennent bien la leçon, Ichirô et Jirô décident de rameuter leur gang, c’est-à-dire les Mad Wolves. Quelques minutes plus tard, une horde de jeunes en moto débarquent au lycée : après avoir garé leurs bécanes en plein milieu de la cours, ceux-ci se dépêchent de rejoindre les frères Cerberes. Kinzô et ses camarades sont en mauvais posture mais, avant que la guerre n’explose, Jûmonji arrive à son tour en moto dans la cour. Là, il donne un coup de pied dans les véhicules des loubards, les réservoirs laissant couler un peu d’essence. Jûmonji fait alors mine de faire tomber les cendres de sa cigarette sur la flaque, ce qui fait immédiatement rappliquer les Mad Wolves et les frères Inugami dans la cour. Ces derniers, loin d’être impressionnés font alors eux-mêmes brûler les motos, histoire de montrer qu’ils vont jusqu’au bout de leurs idées. Cela réjouit Jûmonji mais la bagarre a à peine le temps de commencer que les sirènes des pompiers se font entendre, faisant déguerpir les délinquants. Néanmoins, les frères Inugami n’ont pas envie de laisser tomber et fixent rendez-vous au professeur stagiaire dans trois jours au gymnase, pour une partie de baston-basket mémorable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une introduction fort réjouissante, ce deuxième volume nous apporte des révélations plutôt musclées sur les raisons qui ont déclenché une véritable guerre au sein des élèves de la 1ère C. Certes, l’auteur ne semble pas beaucoup se renouveler en utilisant les mêmes recettes que dans G.T.O. (une classe traumatisée et en colère car un élève a été injustement puni) mais, puisque cela fonctionne bien, on ne saurait complètement lui en tenir rigueur. De plus, le ton est tout à fait différent car, au lieu de l’humour, c’est la baston qui est au cœur du récit : on ne se frappe pas pour rigoler et on n’hésite pas à utiliser les armes si cela peut faire plus mal ! De ce côté là, on est d’ailleurs bien servi : tout au long du volume, on assiste à des bagarres terrifiantes de violence que les graphismes - enthousiasmants par leur bonne qualité et la fluidité des scènes d’action - mettent parfaitement bien en valeur. Bref, une lecture pleine d’action qui saura ravir les amateurs.
