L'histoire :
Ce sont les vacances d’été et Haruhi a prévu un programme infernal pour les membres de la brigade S.O.S. : du 17 au 31 août, les jeunes gens vont devoir faire toutes les activités classiques de l’été, de la piscine au festival en passant par les balades à vélo. Non seulement elle a prévu un nombre élevé d’activités par jour pour tenir le programme, mais en plus la chaleur étouffante a vite fait d’exténuer les adolescents (sauf Haruhi bien sûr) à tel point que Mikuru est victime d’une insolation. Au bout de quelques jours, les sous-fifres de Haruhi se rassemblent un soir et expliquent à Kyon que Mikuru n’a pas eu d’insolation mais a été victime d’une impression de déjà-vu : en fait, ils sont prisonniers d’une boucle temporelle et cela fait déjà 15498 fois qu’ils vivent ce programme intensif. Apparemment, il y a une activité que Haruhi n’a pas encore accomplie et ils seront condamnés à revivre cet été tant qu‘ils n’auront pas fait ce que veut la jeune fille. Le problème est qu’ils sont dans une boucle temporelle car Haruhi elle-même ignore l’activité à accomplir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce volume reprend la même formule que son prédécesseur : Haruhi a une idée farfelue et tous les membres de la brigade S.O.S obéissent à ses caprices pour ne pas que la demoiselle détruise le monde à l’insu de son plein gré. Cette fois, Haruhi a prévu de passer un été inoubliable qui va devenir une boucle temporelle puis, après un interlude inutile sur un chat, la demoiselle participe à la fête du sport du lycée en remaniant constamment les équipes avant de se mettre en tête de tourner un film publicitaire. Si l’ensemble ne manque pas de rythme, on a pourtant bien du mal à rentrer dans l’histoire : les gags ne sont pas drôles, les situations sont assez prévisibles dans leur dénouement, il n’y a pas véritablement de fil conducteur, les personnages ne sont pas attachants... De plus, les bulles sont agrémentées de quelques problèmes de cohérence dans la traduction (ce qui est particulièrement problématique dans le passage de la fête du sport) et de nombreuses fautes d’orthographes parsèment ce volume, ce qui n’arrange rien à l’affaire. Par ailleurs, les graphismes sont corrects mais l’auteur nous a déjà fourni des planches plus intéressantes et plus travaillées dans les volumes précédents. Une déception de plus qui nous fait craindre le pire pour le reste de la série.
