L'histoire :
Un sommet est organisé par les pays de l’Ouest. C’est le duc Andrea qui est chargé de lire le discours d’ouverture écrit par l’empereur. L’homme parle du passé difficile et des racines communes, et officialise « la tour du langage » comme symbole de ce sommet. Certains dirigeants ironisent car ils se doutent que ce n’est pas l’empereur qui a réellement écrit le discours et qu’il est fort probable que ce soit le duc Andrea lui-même qui s’en soit occupé. Toutefois, ce qui préoccupe les politiques est surtout la sécurité, c’est qu’après une longue période de guerre, ils ne veulent pas que les militaires participent au sommet. Aussi, le moindre incident pourrait tout faire basculer. Hélas, le caporal Oland découvre un cadavre, celui d’un travailleur de chantier que connaît bien le militaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le volume précédent posait quelques éléments servant de fondation pour l’arc scénaristique s’ouvrant ici. Ainsi, les pays de l’Ouest organisent un sommet dont les enjeux concernent la production ainsi que la vente d’armes et la paix. Seulement, tous les politiques agissent également pour leur propre compte et ils ne souhaitent pas voir l’armée s’immiscer. Entre des complots, des guerres internes, des groupes indépendants et la découverte d’un cadavre étrange, les choses se présentent bien mal pour le sommet. On devine que tout est plus ou moins lié, même s’il nous manque pas mal de pièces du puzzle, et on sent déjà une attaque et une tragédie de taille se profiler. Comme d’habitude, les différents éléments et personnages de l’intrigue évoluent de façon à générer une tension et une paranoïa ambiante : le résultat est efficace puisqu’on est accroc et qu’on veut la suite !
