L'histoire :
En apprenant qu’un meurtre a été commis dans l’hôtel, Sunako est aux anges et prend plaisir à imaginer de quelle façon est morte la victime. Alors qu’elle cherche le cadavre, elle croise un homme à la chemise ensanglantée et celui-ci l’attrape par le cou pour la tuer. Seulement, Sunako n’est pas aussi fragile qu’elle en a l’air et envoie sans peine son agresseur au sol. Les clients de l’hôtel sont alors horrifiés en découvrant Sunako agenouillée devant un homme ensanglanté : elle ressemble à une meurtrière et son comportement n’arrange rien puisqu’elle réclame de pouvoir garder le vêtement ! Finalement, l’homme est arrêté par la police mais Kyôhei trouve l’attitude de la gérante plutôt louche. Aussi, il conseille à Sunako de s’en méfier mais la demoiselle préfère se concentrer sur la grosse pierre qu’elle a trouvé : il y a une tache de sang qui indique qu’il s’agit probablement de l’arme du crime. La patronne, qui aperçoit Sunako avec la pierre, demande à la jeune fille de la suivre jusque dans une cabane. Là, elle enferme Sunako avant d’y mettre le feu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette série connaissant un gros succès au Japon, on avait hâte de découvrir l’histoire de cette fille qui, rejetée par le garçon auquel elle venait de se déclarer, va se terrer dans les ténèbres jusqu’à ce que sa tante engage quatre beaux gosses pour faire d’elle une vraie lady. Résolument tournée vers l’humour, l’histoire semblait plutôt prometteuse mais, malheureusement, la déception est au rendez-vous. En effet, les gags ne fonctionnent pas vraiment car ils sont mal mis en scène, la narration est saccadée, les personnages ne sont pas attachants et on est à peine au troisième volume qu’on a déjà l’impression que l’intrigue tourne en rond. Et ce ne sont pas les graphismes, tout juste corrects, qui vont relever le niveau : décors ultra-minimalistes, tramage soigné mais pas assez présent pour meubler les cases, personnages expressifs mais qui manquent de finitions, sans parler des garçons qui se distinguent surtout par les coupes de cheveux… Bref, ce n’est pas ce troisième volume qui va nous convaincre ni nous donner envie de lire la suite.
