L'histoire :
Aimee est une otaku américaine qui se passionne pour les poupées articulées Volks. Malheureusement, ces dernières ne sont vendues que dans une boutique au Japon et il n’y a que deux solutions pour s’en procurer : trouver sur Internet quelqu’un qui peut se rendre à la boutique et l’envoyer ensuite par la poste, ou bien aller soi-même au pays du soleil levant. Pour l’instant, Aimee n’a pratiqué que la première solution et a même aidé à réaliser le premier site Internet en anglais sur les fameuses poupées, devenant ainsi « l’envoyée spéciale » d’un magazine spécialisé, jusqu’au jour où elle demande à faire reportage chez Volks. A sa grande surprise, sa proposition est acceptée et elle appelle aussitôt ses deux amies A.J. et Judy pour qu’elles l’accompagnent. Toutes les trois élaborent rapidement l’organisation du voyage et, dès le lendemain achètent leur billet. Entre émerveillement, surprise et décalage culturel, Aimee consigne ses impressions dans ce carnet d’un voyage qui commence par la perte de sa valise…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nombreux sont les lecteurs de mangas à souhaiter visiter le Japon ou à l’avoir déjà fait. Avec ce carnet de voyage, Aimee Major Steinberger nous fait partager son expérience de touriste otaku et le bonheur qu’elle a éprouvé à faire ce voyage. Sans vraiment apprendre grand-chose d’instructif sur le pays du soleil levant (quelques détails tout au plus pour les « non initiés »), on suit tout de même avec plaisir les pérégrinations des trois jeunes filles dans des lieux plus ou moins inconnus mais toujours rêvés. Ainsi, les monuments visités leur font surtout penser à des mangas connus et les activités des touristes auxquelles elles participent nous font sourire (tels que se faire déguiser en geisha ou dépenser son argent en petits gadgets inutiles mais mignons). On ne peut que facilement s’identifier aux demoiselles, surtout si on a déjà visité le pays et connu les mêmes situations, et s’amuser de leurs petits tracas : vêtements non adaptés aux grands, pudeur dans un onsen, incapacité à commander au restaurant s’il n’y a pas d’image sur le menu (et même dans ce cas, on n’est pas sûr du résultat)… On appréciera par ailleurs de retrouver dans le lexique de fin toutes les adresses des lieux qu’elles ont pu visiter, qu’il s’agisse d’un grand musée ou d’un simple restaurant. Ces notes sont illustrées par des croquis, certes légers, mais qui collent bien au ton de l’aventure et renforce l’ambiance détendue. Ce carnet de voyage illustré ravira surtout les otakus amateurs du Japon ainsi que les personnes ayant également visité ce pays, et, sans être indispensable, mérite en tous cas le détour.
