L'histoire :
C’est l’époque des élections étudiantes au collège de Raxford, situé sur l’île des baleines ! Les clubs des Lézards (chez les garçons) et des Salamandres (chez les filles), doivent en effet déterminer leurs nouveaux présidents. Les supporters sont nombreux à organiser la propagande et les comités de soutien. Le costaud et charismatique Craig est favori chez les Lézards. Il a deux concurrents : l’arrogant Vik de Vissen, fils d’une milliardaire des cosmétiques, et le frêle Shen, amoureux transi de Paméla. Les Téa Sisters soutiennent bien entendu ce dernier, même si elles savent qu’il n’a aucune chance de l’emporter. Mais leur petit groupe d’amis compte aussi une postulante pour le club des Salamandres : la sportive et écologique Nicky. Car Nicky remplace au pied-levé la candidate officielle, Elly, qui s’est mystérieusement blessée en chutant de vélo. Nicky aura elle aussi deux concurrentes : Tanja et Alicia. Elle l’ignore, mais Alicia est un « pion » de Vanilla de Vissen, sœur de Vik, qui veut prendre sa revanche sur les Tea Sisters. Avec deux autres amies, ces petites pestes n’auront de cesse de tricher pour que leur championne remporte les 3 épreuves infligées aux candidat(e)s : un test d’intelligence, une compétition d’adresse et une épreuve sportive…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La problématique qui rythmera l’intrigue durant 46 planches, est donnée dès l’entame de cette seconde aventure jeunesse placée sous la bannière de Téa Stilton (qui brille une nouvelle fois par son absence), la sœur de Géronimo Stilton. Nous suivrons ici les 3 épreuves infligées à 3 garçons et 3 filles (donc 6 épreuves en tout), qui veulent devenir présidents de leurs clubs respectifs – une tradition dans le monde universitaire anglo-saxon. Comme il fallait s’en douter, nos fringantes héroïnes participent activement aux débats et aux enjeux, qui seront tout aussi évidemment ponctuées de coups du sort et de tentatives de tricheries. La famille de Vissen, Vanilla en tête, endosse une fois encore le rôle des méchants, même si le personnage de Vik est relativement épargné. Les évènements qui en découlent se suffiraient à eux-mêmes pour alimenter une intrigue très manichéenne… Mais c’était sans compter sur la vocation écologiste de la série, qui se greffe aux épreuves, vers la fin, comme un cheveu dans la soupe. Ou plus précisément comme des produits cosmétiques toxiques sur des bébés phoques, vu que les scénaristes n’ont rien trouvé de plus basique pour faire se confronter les deux thématiques fortes de la série : l’écologie et le « biotope » féminin. Et devinez qui est à l’origine de cette pollution rose bonbon ? Bref, c’est un peu lourdaud, même si les plus jeunes lectrices n’en tiendront pas rigueur, enjouées qu’elles seront par le dessin zoomorphique très disneyen et la pétulance de personnages archétypés. Une conclusion s’impose tout de même, qui ravira le « sexe fort » : la cosmétique, c’est de la crotte.
