L'histoire :
C’est bientôt la rentrée scolaire au prestigieux collège de Raxford situé sur l’île des baleines. Or Téa Stilton, enseignante en journalisme et envoyée spéciale de l’Echo du Rongeur, est toujours absente et pour cause : elle est en reportage sur la banquise ! Le recteur la somme de se dépêcher de rentrer, tandis que ses 5 meilleures étudiantes, regroupées sous le nom des « Téa Sisters », préparent les festivités de la cérémonie d’ouverture. Nicky, Colette, Paulina, Violette et Paulina ont des caractères hétéroclites, mais elles sont soudées comme les doigts de la main. Elles accueillent les derniers inscrits sur le port et les accompagne jusqu’au collège. Elly, une étudiante leur avoue craindre pour son amoureux Guy, un marin-pêcheur qui est sorti en mer. Car bizarrement, depuis quelques temps, une orque femelle attaque tous les navires. Enfin les deux derniers étudiants arrivent par hélicoptère : ce sont les enfants de la richissime impératrice des cosmétiques, Vissia de Vissen. Or en plus d’avoir une condescendance et un complexe de supériorité plus qu’agaçants, celle-ci dissimule des desseins fort peu avouables…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tea Stilton est un cross-over de la série BD Géronimo Stilton, elle-même dérivée du dessin animé éponyme et d’une flopée de produits marketing associés. Voilà une licence qui fonctionne apparemment pas mal, les producteurs auraient tort de s’en priver. Ici, point de voyage dans le temps et de chats pirates qui sèment la zizanie. Le credo se concentre visiblement sur l’écologie et l’aventure, option féminine. Il faudra toutefois attendre le second tome pour en déceler les ritournelles narratives et la structure récurrente. En prenant du recul, reconnaissons à ce premier tome plusieurs mérites et quelques défauts, inhérents au registre. Au rang des premiers, l’intention écolo est louable et didactique, tandis que le scénario est rythmé et dense. Après une phase un peu longuette de présentation des nombreux personnages et de leurs caractères, l’intrigue se met rapidement en place : pourquoi cette orque est-elle si agressive ? Et quels vils projets nourrit donc la sulfureuse Vissia de Vissen ? Certes, les personnages et les faits sont stéréotypés, mais n’oublions pas que cette série s’adresse avant tout aux bambins (de 7 à 11 ans, environ), qui n’en tiendront guère rigueur. Ils apprécieront notamment le dessin bon enfant zoomorphique, dans la même veine que celui de Géronimo Stilton, c’est-à-dire franchement inspiré des univers Disney.
