parution 01 juin 2006  éditeur Soleil  Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Historique

Le dernier kamikaze T1

Objectif Okinawa

A la fin de la seconde guerre mondiale, le processus d'enrôlement d'un jeune patriote japonais dans le corps de pilotes d'élite kamikazes. Une chronique de guerre rigoureuse et didactique, prévue en 3 tomes.


Le dernier kamikaze T1 : Objectif Okinawa (0), bd chez Soleil de Mitton, Molinari
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Soleil édition 2006

L'histoire :

En mai 1945, le Japon est à l’agonie sous la puissance militaire américaine. Les bombardiers yankee déversent leur pluie de bombes sur les principales villes nippones et les pertes civiles se comptent par milliers. Avec sa carte de membre des jeunesses du Mikado, le jeune Yeso Yamashita a une place réservée dans un bunker. Il n’a que 15 ans lorsque sous un déluge de feu, il perd ses parents et sa sœur. Dès le lendemain de la tragédie, alors qu’il pleure sa famille sur les ruines de sa maison, il est abordé par un sergent recruteur qui lui propose d’emblée d’entrer dans l’ordre des prestigieux kamikazes. Yeso sait parfaitement ce que cet engagement signifie : formé à piloter un avion de chasse, il devra se suicider en jetant son zinc sur l’ennemi. Il refuse tout d’abord ce patriotisme ultime, car il est très amoureux d’une jeune fille, Saïta, avec laquelle il escompte construire sa vie. Mais dans le chaos civil, il perd la trace de Saïta et s’engage en tant que milicien pour la reconstruction de son pays. C’est alors que pour le Misu-age, la « fête du dépucelage », il pousse les portes d’une maison close et se retrouve dans le lit de Saïta. Bouleversé, ayant perdu ses illusions et ses attaches, il s’engage dès le lendemain parmi les kamikazes…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Avec la multiplication actuelle des attentats-suicides, on en oublierait presque que le terme « kamikaze » est né durant la seconde guerre mondiale, au Japon. Présenté comme un prestigieux corps d’élite issu de l’ancien ordre des samouraïs, le terme signifie littéralement « Vent divin » en référence à la lutte que livra l’empire du soleil levant pour réprimer les invasions mongoles. Par le biais de cette nouvelle série, les auteurs replacent le mot au cœur de sa définition. Portés par le vent divin, nous embarquons donc aux côtés d’un adolescent prêt à mourir pour sa patrie. Ce premier volet se concentre sur le processus d’embrigadement par lequel ce jeune héros (15 ans !) se trouve absorbé en 1945. Le sens du sacrifice nippon et la conjoncture politique de l’époque sont parfaitement illustrés et déterminent le mécanisme psychologique menant à la naissance de cet état d’esprit. Jusqu’au climax où, au maximum de la tension, le héros prend part au combat qui l’oblige à écraser son avion sur sa cible, un porte-avion américain. Etant donné que la série est prévue pour couvrir 3 tomes, vous vous doutez bien qu’il en réchappe au terme de cette mise en bouche… Au scénario, l’éminent Jean-Yves Mitton met en place ce sujet fort avec un savoir-faire incontestable. Il entretient juste, peut-être, une certaine distanciation vis-à-vis de ses personnages… mais en même temps, l’affabilité est partie intégrante du caractère nippon. De son côté, le dessin réaliste du vétéran Félix Molinari (qui avait justement 15 ans, en 1945 !) est précis et détaillé. Habitué à dessiner des avions grâce à la série Les tigres volants, il met en images cette chronique de guerre de manière très rigoureuse et culmine dans son art lors de la scène de combat finale. A suivre avec intérêt…

voir la fiche officielle ISBN 9782849464175