L'histoire :
2154. La bataille d'Ayram Alusins est terminée. Le peuple venu du ciel a écrasé et repoussé Toruk Makto et les Na'vi de nombreux clans. So'lek est le dernier des Trr'ong.Il revient de la bataille et ne trouve plus que des cendres à la place de son village. C'est la dévastation qu'il retrouve, alors que son esprit est envahi de flashs traumatiques. Le feu propagé par les bombes qui dévastent la planète... C'est alors qu'apparaît Txurattri, titubante. Elle est blessée par une lame plantée dans le dos. Solek décide de l'emmener pour la mettre sous la protection d'Eywa, l'arbre de Paix. Une fois sous ses branches étincelantes, ils se connectent à lui. C'est alors que So'lek voit apparaître Hawnutu'un, le grand héros de ses ancêtres. Comment honorer son nom ? Comment devra-t-il préserver ce que ses anciens ont initié ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce récit qui s'intercale entre Avatar et La voie de l'eau, on embarque durant 15 ans sur la planète Pandora, pour suivre la voie de la sagesse que So'lek a choisie. Une longue quête qui permet de revenir aux sources des longs métrages, en tout cas focaliser sur la jungle et les montagnes luxuriantes de ce monde, pour éviter presque jusqu'à la fin la grosse baston et les grandes créatures bleues contre les big hélicos. Ray Fawkes propose un récit dans lequel il peut prendre le temps, 15 ans de guerre, tout un arc de vie, mais surtout d'apprentissage pour ce survivant. Comme le tandem Grabriel Guzman/Michael Atiyeh fonctionne à merveille, on retrouve une esthétique plaisante et un storytelling réussi. Le premier chapitre est immersif et on est très vite accroché par le visuel. C'est le début d'un grand voyage. Alors c'est vrai, il ne s'agit que d'un produit dérivé, mais il respecte l'univers de James Cameron, c'est beau et bien raconté. La narration prend l'aspect d'un journal de souvenirs, le personnage principal revient ainsi sur son propre parcours. Le procédé est classique mais parfaitement bien maîtrisé. La quête de ce héros n'est ni trop courte, ni trop longue (140 pages), ce qui en fait aussi un récit agréable, suffisamment condensé, sans temps mort. Bref, un bon divertissement !