L'histoire :
Au comté d’Hamilton, une ferme est proche de la catastrophe : un éclair trop bas met le feu à la grange et les bêtes hurlent de panique. Mais le propriétaire les sauve sans difficulté. Il faut dire qu’il s’agit de Superman. Son fils, Jonathan, le regarde, un sourire doux sur ses lèvres et les yeux illuminés. Le lendemain, Clark est occupé à réparer la moissonneuse batteuse. Il fait promettre à son fils de ne pas utiliser ses pouvoirs sans lui. Tout excité, l’enfant promet et va jouer dans les champs avec le chat Goldie. Malheureusement, un rapace les a repérés et il s’empare du petit chat. Jon essaie de le faire lâcher son animal en lui jetant des pierres mais rien n’y fait. Fou de rage er d’inquiétude, des rayons ardents sortent de ses yeux et le vautour est calciné. Le problème, c’est que le chat également ! Triste et gêne, Jon rentre à la maison la tête basse. Il n’ose même pas raconter sa mésaventure et ce qui arrivé pour Goldie. Quand son père lui propose qu’ils travaillent ensemble et qu’il commence à utiliser ses pouvoirs, Jonathan refuse. Son père comprend le refus de son fils et ne veut pas le brusquer. Mais il ne sait pas vraiment la véritable raison de l’abattement du jeune mi-Kryptonien mi-humain.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sixième tome pour la réédition à moins de cinq euros de quelques titres phare de Superman. Impossible de passer sous silence la famille de Superman. On connaissait Lois Lane, son éternelle compagne, mais depuis quelque temps, la famille s’est agrandie avec… un garçon ! C’est l’un des sujets de ce volume issu de la série Superman Rebirth (le premier tome est sorti en 2017). On y voit en effet des scènes assez inédites de couple américain moyen avec leur enfant alors même que l’on parle de Superman. Que l’on se rassure : on retombe vite sur des standards classiques de super-héros avec un grand vilain qui peut mettre à mal la grandeur de l’Homme d’Acier. Belle occasion pour Peter Tomasi et Patrick Gleason de réinventer un sujet tarte à la crème chez Sup : ses origines et le passé à Krypton. Si le nouveau méchant, l’Eradicator (aux faux airs d’Arnold Schwarzenegger) fait vraiment flipper et est un bel adversaire pour Superman, la thématique sous-jacente du racisme aux relents de nazisme est un peu balourde et trop appuyée. Dommage car les différents dessinateurs se sont amusés à créer un négatif impressionnant de Superman. Il y a d’ailleurs du très pire au dessin avec les débuts d’une future star : Jorge Jimenez. Racé et très fluide, le graphisme emporte facilement l’adhésion. Un choix judicieux donc de rééditer cette belle story family pas comme les autres.