L'histoire :
Hayate erre dans la demeure en se remémorant la journée de folie qu’il vient de passer quand il est rejoint par Tama. Le jeune homme et le tigre entament alors la conversation et l’animal a bien des surprises pour le majordome. Soudain, le robot ménager n°8 arrive dans la pièce en passant par la fenêtre : ce dernier est sorti des ordures ménagères où il avait été jeté et il est venu de venger de Hayate. En effet, le robot a été mis au rebus après avoir été battu par le majordome qu’il considère donc comme le responsable de son déclin. Cependant, le robot a également prévu de tuer Nagi et, à cette annonce, Tama voit rouge. Un improbable combat à trois va alors commencer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume est exactement comme son prédécesseur : très rythmé mais peu immersif. Certes, vouloir surfer sur la mode des majordomes (qui déferle actuellement avec des titres comme Black butler, Captive hearts ou encore Mei’s butler, sans parler des prochaines séries annoncées) en apportant une touche originale à ce métier (Hayate passe son temps à se battre malgré lui et ne fait pas du tout son travail de domestique), est plutôt une bonne idée mais cela n’est hélas pas suffisant pour maintenir notre intérêt. D’ailleurs, l’intrigue ne manque pas de rythme et l’apparition de nouveaux personnages secondaires permet de renouveler les situations. Cependant, tournant essentiellement autour du trio Hayata-Nagi-Maria, les chapitres se suivent et se ressemblent déjà beaucoup alors qu’on n’en est qu’au deuxième volume. Non seulement les gags ont du mal à prendre et sont prévisibles, mais en plus les personnages ne sont pas très attachants : Hayate est insipide, Nagi une caractérielle égoïste... Cela est fort dommage car les graphismes sont quant à eux de bonne qualité. Les décors sont assez nombreux et ne manquent pas de détails, les personnages sont expressifs et leurs tenues sont mignonnes, le tramage est varié... Au final, ce deuxième opus ne nous convainc pas plus que son prédécesseur, dommage.
