L'histoire :
Alors qu’il s’apprêtait à affronter Hayate, Azumamiya désigne finalement son majordome Nonohara pour se battre à sa place. Après s’être présenté, ce dernier commence tout d’abord par étaler son propre maître d’un coup de pied. Il lui reproche de n’avoir même pas essayé de se battre et de se reposer entièrement sur lui à la place, alors que ce n’est pas l’état d’esprit qu’il lui a enseigné. Hayate se demande si Nonohara, en tant que majordome, a vraiment le droit de faire et de dire tout cela à son maître, mais on lui rappelle alors que le rôle premier de leur fonction est avant tout l’éducation. Leur seul responsabilité est donc de faire de leur jeune noble de maître un homme digne de la haute société, et non d’obéir bêtement à tout ce qu’il demande ! Katsura, la présidente du comité des élèves et membre du club de kendo, vient alors à la rescousse d’Azumamiya et demande à Nonohara d’arrêter de le frapper, mais son intervention ne fait que mettre un peu plus le jeune noble dans l’embarras. Azumamiya semble avoir compris la leçon : il se relève, prêt à reprendre le combat contre... la jeune Sanzenin ! Le jeune homme argue qu’il faut que les maîtres combattent entre eux et que les majordomes en fassent de même. Si Katsura est d’accord avec cela, elle pense néanmoins que la faiblesse de Sanzenin pourrait être dangereuse et décide donc de la remplacer dans ce combat...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Grâce au premier chapitre dans lequel Hayate devait combattre Azumamiya avant que Nonohara ne vienne mettre son grain de sable, l’histoire trouve un nouveau fil conducteur : Hayate doit avoir une technique fatale. Selon lui, s’il n’a pas une botte secrète, il n’est pas en mesure d’assurer correctement son rôle de majordome. Cette nouvelle trame de fond n’est pas très solide ni intéressante et la recherche de cette fameuse technique manque cruellement de saveur. Cela est certes l’occasion de varier les décors car le majordome explore de nouveaux endroits et tente même de trouver des livres sur le sujet, mais cela n’est pas suffisant pour nous transporter. Quant à la rivalité entre Nagi et Hinagiku, on assiste à deux petits face à face mais ceux-ci n’ont aucune conséquence et sont donc inutiles. Le scénario retombe donc dans ses travers, à savoir enchaîner des gags pas drôles en faisant piétiner l’histoire, et on reste de marbre devant cette cacophonie.
