L'histoire :
A l’hôpital, Natsume se désigne comme coupable de l’incendie pour protéger sa petite sœur. Du coup, pour étouffer l’affaire, l’académie et le gouvernement se mettent d’accord : le garçon devra intégrer l’académie et ne plus jamais revoir les membres de sa famille. Luca, qui ne supporte pas de voir son ami payer un prix si fort pour épargner Aoi, décide alors de venir lui aussi à l’académie, même si cela doit fendre le cœur de ses parents qui avaient fait tant d’efforts pour que cela n’arrive pas. En apprenant tout cela, Mikan est aussi bouleversée qu’en colère : de quel droit l’académie se permet-elle de briser ainsi la vie des élèves ? La jeune fille décide donc d’aller sauver Natsume puis de neutraliser Persona. Hotaru n’hésite pas à l’accompagner et, malgré la peur qui s’est emparée de lui, Luca se joint également à elles. Cependant, ils arrivent rapidement à un embranchement qui se scinde en trois chemins différents : Mikan, Hotaru et Luca doivent donc se séparer mais la jeune inventrice a prévu des casques pour que le premier à trouver l’alice de feu prévienne les autres. Un peu après qu’ils se soient séparés, Mikan trouve une jeune fille emprisonnée et ne tarde pas à réaliser qu’il s’agit d’Aoi, la sœur de Natsume que Persona a manipulée….
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le flashback entamé précédemment sur les raisons qui ont poussé Natsume et Luca à intégrer l’académie se termine dès le début de ce volume. Comme on pouvait le pressentir, Natsume s’est sacrifié pour protéger sa petite sœur, Luca étant lui aussi prêt à tout pour soutenir son ami, et le prix à payer est vraiment très lourd. Bien plus que la fin de ces révélations, ce sont les découvertes de Mikan qui vont se montrer vraiment terribles quand la jeune fille va rencontrer Aoi et que les exactions de Persona vont ainsi être enfin découvertes. Mikan va alors se mettre vraiment en colère comme jamais et la jeune fille nous réserve bien des surprises, tout comme ses amis qui vont s’allier à elle pour se rebeller et faire face à Persona, pour ne pas dire l’académie. L’humour est donc une fois de plus revu à la baisse, mais les pages intermédiaires entre les chapitres comblent ce manque et la lecture est tellement prenante que cela ne se voit même pas. Dense et intense, ce volume est sans aucun doute l’un des meilleurs de la série et marque un tournant dans l’histoire. L’académie Alice est définitivement un shôjo indispensable.
