L'histoire :
Un objet volant non identifié traverse l’atmosphère à une vitesse extraordinaire. Les scientifiques n’arrivent pas à déterminer ce que c’est tant l’objet est rapide mais une chose est sûre, c’est qu’il est petit. Il va normalement s’écraser dans l’Oklahoma, un moindre mal quand on sait que cet endroit est très désertique. Les pronostics étaient bons et il finit par s’y écraser. Quelques mois plus tard, Mr Fantastic rentre chez lui, exténué. Sue l’attendait et elle veut savoir comment la réunion s’est passée. Gêné, Reed tente de gagner du temps pour réfléchir mais sa femme connaît la combine et elle le force à parler. La mort dans l’âme, il raconte que Tony Stark leur a parlé d’un amendement qui va changer la vie politique des Etats-Unis et la vie des super-héros. Il faudra que tous ceux qui portent un masque donnent leur identité au gouvernement et il compte sur tous pour approuver et soutenir cette nouvelle loi. Sue proteste : ce n’est qu’une manœuvre électoraliste de plus pour préparer les élections. Reed ne partage pas cet avis et il faut véritablement se poser la question de cet avenir. La discussion tourne court quand un général les contacte en urgence : un problème grave a lieu en… Oklahoma.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le fameux event de Mark Millar qui avait transformé en profondeur l’univers Marvel, Civil War, s’achève dans ce tome six de cette réédition à tout petit prix. On prolonge le plaisir avec quelques mini séries qui se greffent dans la plus grande crise jamais imaginée entre les super-héros. Mini oui mais avec quelques maxi auteurs comme J. M. Straczynski qui propose de développer les Quatre Fantastiques. En effet, ils sont le symbole de ces super-héros divisés puisque même la famille mythique est fracturée désormais. A travers cet event osé, les caractères se dévoilent sous la plume très psychologique de Straczynski, notamment les explications déchirantes entre Sue et Reed ou le bon sens brut de Ben Grimm. Petite anecdote qui va faire sourire les lecteurs français : la Chose s’exile à Paris et découvre de nouveaux super-héros et super-vilains… exotiques ! Évidemment, ces récits n’apporteront rien de bien transcendants à la maxi série Civil War mais ils nous offrent tout de même quelques très beaux moments. On adore notamment la charte artistique avec du très lourd dont les dessins élégants de Mike McKone ou le style ultra réaliste de Jeremy Haun. Mention spéciale pour le retour de Marc Silvestri dans le dernier mini run dédié aux Thunderbolts. Le génial artiste des années 90 n’a rien perdu de sa superbe et son art marque encore les esprits. Une fin plutôt sympathique qui nous laisse une sensation de nostalgie de quitter un événement vraiment marquant.
