L'histoire :
Valérie Cooper est invitée par les médias pour parler des mutants. Le débat est complexe : les surhommes sont libres, en tout cas pour ceux qui sont recensés, mais les mutants doivent rester à l’institut Xavier. La question est donc simple : les Mutants sont-ils dangereux au point de devoir les enfermer ? Valérie explique qu’il s’agit simplement d’une mesure d’urgence. A l’Institut, Kitty peste en regardant cette interview. Le Fauve essaie de la rassurer mais rien n’y fait. Un bruit inhabituel dehors les interrompt. Avec son ouïe surdéveloppée, le Fauve comprend qu’il s’agit des 198 et que ça va chauffer sérieusement. Il faut prévenir d’urgence Scott. En effet, à l’extérieur, c’est le chaos. Domino mène les 198 qui se battent comme des beaux diables contre les Sentinelles. Le combat est âpre et violent et Bishop tente de stopper l’avancée de Domino et ses troupes tout en évitant de blesser quelqu’un. Les 198 n’ont pas le temps de rester et Domino essaie une action désespérée : elle tire au niveau du ciel, provoquant des éclairs qui neutralisent ses ennemis. Il faut faire vite avant que la cavalerie ne rapplique...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La réédition des Civil War à petit prix continue avec le tome quatre. On sort encore de l’histoire principale initiée par Mark Millar pour s’intéresser au destin de quelques super-héros en pleine crise gouvernementale. Trois récits constituent ce volume consacrés aux X-Men, aux Young Avengers et au Punisher. Commençons par les Mutants car, il faut le reconnaître, on était particulièrement curieux de voir comment la guerre civile entre les supers allait impacter les hommes de Scott. On aurait même pu s’attendre à un volume complet tant les personnages sont nombreux et offrent de multiples possibilités. Malheureusement, David Hine se contente d’une mini histoire pas franchement marquante. On joue à fond sur la réflexion sur le bien et le mal mais c’est plutôt maladroit et pas toujours bien maîtrisé. De plus, la question du recensement devient presque secondaire pour finalement ne produire qu’une série de combats un peu répétitifs. Ce n’est pas forcément mieux côté Young Avengers. L’idée de base est intéressante mais on s’y perd facilement avec la profusion de personnages et un dessin de Aaron Lopresti qui se ressemble un peu trop sur certains visages. La vraie belle surprise, c’est le Punisher ! Déjà présent dans l’histoire mère, Matt Fraction fait dans la sobriété pour coller le mieux possible à la personnalité froide et implacable de Franck Castle. C’est également une sacrée découverte visuelle avec un dessin étonnant d’Ariel Olivetti dont le style et les couleurs de Dean White rappellent Esad Ribic. Le volume d’ailleurs porte le titre de la dernière histoire, comme un symbole de ce qui compte le plus. Pourtant, la guerre est loin d’être finie !