L'histoire :
Par une belle journée d’automne, le professeur Van Kraken emmène Paméla et Paulina pour une plongée en bathyscaphe. Mais alors que Paulina fait une sortie en tenue de plongée sous-marine, elle trouve une curieuse petite amphore reposant sur le sol. Elle est alors aussitôt aspirée par un fort courant qui l’entraîne à l’intérieur d’une grotte. Van Kraken tente de l’aider… mais il est lui aussi emporté. Quand ils reviennent à la surface, tous deux font alors une découverte archéologique prodigieuse : un bateau viking ! Or bien qu’elle soit enfermée depuis des siècles dans une grotte inexplorée, l’épave est en parfait état de conservation. Dans les jours qui suivent, la nouvelle est officiellement annoncée en conférence de presse au collège de Raxford. Le vieux Calisto Calamar, expert en histoires locales, relate alors l’épopée de ce navire ayant appartenu à Harald le grand, amoureux de la princesse Asa. Selon la légende, le navire contiendrait encore un fabuleux trésor d’or et des pierres précieuses. Se pose alors la question du renflouement du navire, qui serait un attrait touristique indéniable pour l’île des baleines. Camomille a alors une idée géniale : consacrer la foire hivernale aux vikings et employer les recettes pour les frais de récupération du bateau. Le club des lézards (les garçons) et celui des salamandres (les filles) unissent leurs comptoirs pour l’occasion. Paméla propose alors une autre bonne idée : recréer le parfum de la princesse Asa et le vendre ! Cette idée n’est évidemment pas du goût de Vanilla de Vissen, la perfide fille de la richissime industrielle des cosmétique Vissa de Vissen…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième épisode, mettant en scène des souris héroïnes et étudiantes, amies de Téa Stilton, se montre d’emblée riche en évènements. Une exploration sous-marine met fortuitement à jour un bateau viking ; or au-delà de la valeur du trésor qui s’y trouverait caché, la restauration de ce dernier devient l’enjeu de différents groupes d’influence. Etant donné que la série se destine à un public féminin, les scénaristes italiens fondent toute leur intrigue sur un sujet adapté à la gente féminine : la création d’un parfum dédié à une princesse viking… dont la vente, grâce au relais médiatique, serait à-même de fournir les fonds de renflouement. Mouais… admettons. Après tout, l’industrie du cosmétique est réellement l’enjeu de bien des dérives lucratives, autant l’inculquer dès le plus jeune âge. L’ennemi intime des « Téa Sisters », patronne pourrie dans ce secteur, est donc de nouveau sur le pied de guerre. Néanmoins, la conclusion permet à chacun de s’en sortir relativement honorablement, dans les starting-blocks pour de prochaines aventures. En lus d’être bien dense, tout cela est donc académique, gentillet et parfaitement calibré pour enthousiasmer un public-cible acquis d’avance. Pointons tout de même une curiosité : à deux reprises, des encadrés fushia (flashy) font référence à des aventures qui n’existent pas encore en BD… mais dans les romans-jeunesse (la série-mère). Soit les aventures sont adaptées dans un désordre bien décousu, soit la science du marketing est ici poussée vraiment loin…
