L'histoire :
Marvin et Herbert sont perdus dans le Donjon et doivent tuer une araignée monstrueuse pour se sauver. Ils reviennent voir le Gardien sans le sarcophage qu’il leur a demandé. Heureusement, le Gardien a un unique plan du Donjon dans son bureau. Il a disparu ! Herbert fait une drôle de tête, remarquée par le Gardien. Il demande à Marvin de l’attraper. Herbert ne se rappelle plus ce qu’il a fait du papier, c’est donc à Alcibiade le gnomoniste de lui ouvrir le crâne pour projeter ses souvenirs au mur. On y voit Herbert assis, poser ses pieds sur le bureau du Gardien, jouer aux quilles avec les têtes des gardiens squelettes, et noter les courses sur le plan du Gardien… Avec Marvin, il part à la recherche de la carte. Il se rappelle être allé faire les courses à Zautamauxime. Ils enquêtent à la taverne, où Herbert a laissé la carte tâchée de bière. Le lapin tavernier l’a mise à sécher, et une sirène l’a prise pour s’en faire une jupe courte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Et voilà le 6e Parade de l’année ! Trois paires sont parues en 2025, Le sirop des costauds / L’hostellerie des impôts, Nécromancien pour de faux / Micro-héros et enfin Eternel Repos / Chaos Crescendo. En règle générale, les Parade sont moins riches en termes de liens avec la série, même si on peut en trouver deci delà. L’objectif, c’est la grosse rigolade, la pantalonnade, avec en chef d’orchestre un Herbert qui a pourtant pour vocation de devenir le grand Khân, un tyran autoritaire et meurtrier qui règnera par la terreur de longues années sur Terra Amata. Mais dans ses jeunes années, entre les deux premiers Zénith, Herbert est encore un jeune canard bon à rien, drôle et maladroit. Les Parade tournent en règle générale autour de ses gaffes et ici encore, elle est énorme. Il perd le plan du Donjon, récupéré par des moines copistes particulièrement efficaces, mais aussi particulièrement costauds. Plus costauds, même, que Marvin… Puisque désormais, chaque Parade a son dessinateur, c’est ici Matthieu Burniat qui s’y colle, après un début d’année où il a surtout produit des scénarios (Foudroyants, Et soudain le futur). Il propose une lecture à la fois élégante, voire un peu raide, mais aussi très mobile des aventures d’Herbert et Marvin. Une réussite, donc, pour finir cette série de Donjon Parade au format court (32 pages).
